La start-up française Tadata vient de reverser de l’argent à 1 200 jeunes qui ont accepté de répondre à des questionnaires en ligne. L’initiative suscite la polémique.
Si le cours du pétrole s’affiche à la baisse, celui des données personnelles commence à décoller.
Souvent considérées comme l’or noir du XXIe siècle, les informations des internautes viennent de rapporter 5 euros, ce mois-ci, à près de 1 200 d’entre eux.
Certes, on est encore loin du prix du baril de brut, mais la start-up française Tadata est l’auteur d’une première : donner un prix à ces éléments intangibles, carburant du numérique.
« Nous proposons à des jeunes de 15 à 25 ans de répondre à des questionnaires en ligne sur leur situation actuelle, leur parcours d’étudiant, leur éventuel désir de réorientation, leur travail ou leur désir de mobilité géographique pour trouver un emploi », détaille Laurent Pomies, cofondateur de la société.
Pour le moment, ces questionnaires sont uniquement réalisés au profit de grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs, désireuses de mieux connaître leurs futurs « clients ».
Mais d’autres acteurs économiques seraient également intéressés. La jeune pousse s’attribue 30 à 40 % du montant des contrats et verse le reste aux participants. « Pour eux, il s’agit d’un complément de salaire », ajoute Laurent Pomies. (L’express)
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